70ième randonnée (n'oubliez pas vous pouvez agrandir les photos en cliquant dessus) :
Toujours en Savoie dans la Haute Tarentaise à Tignes - Les Boisses voici le second récit de mon séjour d'oxygènation en montagne. C'est d'ailleurs de Tignes 1800 que débute la journée car il me faut prendre le bus. Une navette gratuite de Tignes 1800 et Tignes 2100 est en effet disponible alors pourquoi ne pas en profiter...
Il est 08h00 lorsque le bus démarre et file prendre quelques passagers supplémentaires aux Boisses avant de filer. Après quelques kilomètres et virages il me dépose au pied de la maison de Tigne 2100. La journée est chargée car si je connais la première portion de la randonnée, c'est l'inconnu pour la suite. Je retrouve le chemin remonté à la veille pour me rendre à pied de Tigne 1800 à Tignes 2100 sur prés de 6km. Pas de soucis particuliers, je retrouve la cascade du Salin et profite même pour faire une photo panoramique du cours d'eau.
Je retrouve la chapelle de la veille, à partir de ce moment je suis en terrain inconnu. A l'aide de la cartographie embarquée je continue la descente vers le lac du Chevril qui est quasiment vide. La pente douce me permet après quelques minutes de me retrouver au bord du fond du lac. C'est une ambiance assez particulière. Si aucun panneau n’empêche de passer ici il n'en reste pas moins une étrange sensation d'interdit. Me voici dont a parcourir le fond du lac sur ce paysage lunaire formé par la terre craquelée qui sèche sous le soleil. Je passe non loin de ce qui reste des maisons du village de Tigne qui fut englouti en 1952 sous les eaux du lac. J’espère pouvoir passer sans encombres jusqu'au pont qui normalement se situe à 120 de la surface. Quelques cours d'eau alimentés par la fonte des neiges cheminent mais sans me laisser dans la perspective de devoir faire demi tour. Finalement me voici au pont qui lui aussi est recouvert d'une épaisse couche de terre.
Je remonte jusqu'à la Reculaz un petit lieu dit où tout un groupe se prépare à descendre dans ce lac "sec". L'objectif maintenant est de me rendre à la statue de la Dame du Lac. Il me faut passer sur le coté d'un paravalanche, mais heureusement l'ancienne route est encore disponible donc pas de soucis. Arrivé devant la statue il est temps de prendre quelques forces même s'il n'est que 11h. Ma boite de géocaching est découverte et une fois le repas englouti il me faut quitter le site car la seconde partie de cette randonnée n'est pas de tout repos.
Pour rejoindre Les Boisses la route n'offre aucune sécurité, il n'y a pas de trottoirs et les tunnels de paravalanches sont longs et sombres. J'ai donc décidé de monter par un PR par le flanc de la montagne pour rejoindre la Revirette. Cette partie est sans neige car exposée au soleil dés la matin la fonte a déjà fait son travail. Me voici donc à l'assaut pour monter à 2200m. Les jambes commencent à être lourdes mais après 9km me voici au petit col qui est resté enneigé ! La couche est un peu épaisse mais même sans raquettes cela reste faisable. La difficulté sera de redescende sur presque 400m dans cette neige de l'autre coté de ce col. Toute mon attention sera nécessaire pour réussir cette "mission" qui je l'avoue est un peu délicate. Il me reste maintenant la descente sur le lieu dit du Chevril qui se fera aussi parfois à l'azimut brutal entre certains sapins mais quelle joie d'arriver au barrage et d'avoir réussi cette belle randonnée possible uniquement parce que le lac était vide.
Au final cette 70ième randonnée affichera un compteur de 12,3km un dénivelé positif de 820m et un dénivelé négatif de 1115m...
Toujours en Savoie dans la Haute Tarentaise à Tignes - Les Boisses voici le second récit de mon séjour d'oxygènation en montagne. C'est d'ailleurs de Tignes 1800 que débute la journée car il me faut prendre le bus. Une navette gratuite de Tignes 1800 et Tignes 2100 est en effet disponible alors pourquoi ne pas en profiter...
La cascade du Salin (derrière les sapins) : test panoramique
Il est 08h00 lorsque le bus démarre et file prendre quelques passagers supplémentaires aux Boisses avant de filer. Après quelques kilomètres et virages il me dépose au pied de la maison de Tigne 2100. La journée est chargée car si je connais la première portion de la randonnée, c'est l'inconnu pour la suite. Je retrouve le chemin remonté à la veille pour me rendre à pied de Tigne 1800 à Tignes 2100 sur prés de 6km. Pas de soucis particuliers, je retrouve la cascade du Salin et profite même pour faire une photo panoramique du cours d'eau.
L'arrivée au lac du Chevril
Je retrouve la chapelle de la veille, à partir de ce moment je suis en terrain inconnu. A l'aide de la cartographie embarquée je continue la descente vers le lac du Chevril qui est quasiment vide. La pente douce me permet après quelques minutes de me retrouver au bord du fond du lac. C'est une ambiance assez particulière. Si aucun panneau n’empêche de passer ici il n'en reste pas moins une étrange sensation d'interdit. Me voici dont a parcourir le fond du lac sur ce paysage lunaire formé par la terre craquelée qui sèche sous le soleil. Je passe non loin de ce qui reste des maisons du village de Tigne qui fut englouti en 1952 sous les eaux du lac. J’espère pouvoir passer sans encombres jusqu'au pont qui normalement se situe à 120 de la surface. Quelques cours d'eau alimentés par la fonte des neiges cheminent mais sans me laisser dans la perspective de devoir faire demi tour. Finalement me voici au pont qui lui aussi est recouvert d'une épaisse couche de terre.
Ruines de Tignes
Le pont de Tignes
La Dame du Lac
Je remonte jusqu'à la Reculaz un petit lieu dit où tout un groupe se prépare à descendre dans ce lac "sec". L'objectif maintenant est de me rendre à la statue de la Dame du Lac. Il me faut passer sur le coté d'un paravalanche, mais heureusement l'ancienne route est encore disponible donc pas de soucis. Arrivé devant la statue il est temps de prendre quelques forces même s'il n'est que 11h. Ma boite de géocaching est découverte et une fois le repas englouti il me faut quitter le site car la seconde partie de cette randonnée n'est pas de tout repos.
Le lac sec avec la vue vers Tignes 2100
Pour rejoindre Les Boisses la route n'offre aucune sécurité, il n'y a pas de trottoirs et les tunnels de paravalanches sont longs et sombres. J'ai donc décidé de monter par un PR par le flanc de la montagne pour rejoindre la Revirette. Cette partie est sans neige car exposée au soleil dés la matin la fonte a déjà fait son travail. Me voici donc à l'assaut pour monter à 2200m. Les jambes commencent à être lourdes mais après 9km me voici au petit col qui est resté enneigé ! La couche est un peu épaisse mais même sans raquettes cela reste faisable. La difficulté sera de redescende sur presque 400m dans cette neige de l'autre coté de ce col. Toute mon attention sera nécessaire pour réussir cette "mission" qui je l'avoue est un peu délicate. Il me reste maintenant la descente sur le lieu dit du Chevril qui se fera aussi parfois à l'azimut brutal entre certains sapins mais quelle joie d'arriver au barrage et d'avoir réussi cette belle randonnée possible uniquement parce que le lac était vide.
Le col de la Revirette
Au final cette 70ième randonnée affichera un compteur de 12,3km un dénivelé positif de 820m et un dénivelé négatif de 1115m...
Carte de la randonnée
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